«Nietzsche se voulait inactuel pour mieux réfléchir à son époque...
Tandis que nous vivons dans une sorte d'actualité perpétuelle... Un présent permanent. Notre vie intérieure est parasitée 24 heures sur 24 par un déluge d'informations, au point de se demander si nous pensons encore, et si c'est même nécessaire de penser. Nous vivons là un saut qualitatif considérable. Il y a toujours eu des tueries sur cette planète, bien avant qu'elle soit en cours de mondialisation accélérée, mais qu'elles forment une actualité perpétuelle nous apprend quoi? Nous aide à penser en quoi? Est-ce qu'on pense encore quand il n'y a plus que des faits, du calcul, et plus de pensée, plus d'interprétation? On retrouve bien là ce que Nietzsche a pressenti, qu'il a vécu comme vertige, cette question abyssale qu'il a posée... Est-ce que notre époque pense encore?»
Philippe Solers
Tandis que nous vivons dans une sorte d'actualité perpétuelle... Un présent permanent. Notre vie intérieure est parasitée 24 heures sur 24 par un déluge d'informations, au point de se demander si nous pensons encore, et si c'est même nécessaire de penser. Nous vivons là un saut qualitatif considérable. Il y a toujours eu des tueries sur cette planète, bien avant qu'elle soit en cours de mondialisation accélérée, mais qu'elles forment une actualité perpétuelle nous apprend quoi? Nous aide à penser en quoi? Est-ce qu'on pense encore quand il n'y a plus que des faits, du calcul, et plus de pensée, plus d'interprétation? On retrouve bien là ce que Nietzsche a pressenti, qu'il a vécu comme vertige, cette question abyssale qu'il a posée... Est-ce que notre époque pense encore?»
Philippe Solers
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